(this post has been written in French, if it comes up in English, that is the internet translation. I stumbled on that by chance and it was interesting to see how the computer translation turned out. It was a good rendition word for word but lacking in my tone and humour!)

C’est le temps des lilas dans mon arrière-cour et partout dans la ville d’Edmonton. Les lilas poussent et fleurissent avec force et rigueur dans les prairies de l’ouest Canadien. Le long des clôtures et des ruelles, ces plantes survivent depuis déjà un siècle. Ce sont des lilas d’anciennes souches, cultivés par des pionniers et les premiers citadins, confiants de la fidélité de ces arbustes.
Chez-moi, pendant les deux semaines de la fleuraison, ces fleurs embaument mon quartier de leur parfum. Car ces anciens lilas sont les plus parfumés.
Cette saison des lilas est aussi mon premier depuis ma lecture du roman d’Eric Dupont : La route du lilas. C’était une grande et ambitieuse entreprise pour moi de lire ce livre de 600 pages. Un projet que j’ai entrepris en plein hiver de Covid.

C’est une histoire à multiples branches: deux copines suivent la floraison des lilas depuis le sud des États Unis jusqu’au Québec et ainsi vivent la saison des lilas pendant trois mois. Elles voyagent dans leur camping-car. Elles embarquent une femme brésilienne qui doit faire un voyage clandestin au Canada. En route, cette femme mystérieuse se raconte: son enfance, son coin de pays, sa vie pendant les démarches sociales de sa jeunesse, et elle remonte dans l’histoire des éventements extraordinaires de la famille royal de l’ère colonial.
Parmi tout ça on accompagne ces trois femmes en camping-car pour finalement aboutir avec un rendez-vous au jardin botanique de Montréal.
J’aimerai entreprendre ce voyage pour retrouver ce printemps sans fin, mais c’est peu probable. Alors, je me contente d’avoir lu le livre – je n’ai pas le T-shirt, mais j’ai des lilas! (Et je peux voir la pièce Le temps des lilas sur YouTube)